/ 2379
2336. (1856) Articles du Figaro (1855-1856) pp. 2-6

Dieu nous garde de remuer le bric-à-brac enfermé dans les casiers de notre mémoire, et de jamais parler latin ! […] Nous avons eu déjà mieux que cela ; il suffit pour le prouver de rappeler les noms d’Étienne Eggis, de germanique mémoire, et d’Adolphe Gaiffe, — le plus beau des enfants des hommes.

2337. (1927) Les écrivains. Deuxième série (1895-1910)

Si son image mortelle s’abolit au mystère de l’invisible, nous voyons l’image agrandie de son esprit rayonner plus lumineusement sur notre mémoire, s’y faire désormais impérissable et glorieuse. […] Je n’ai, je le répète, ni le temps, ni la liberté d’esprit qu’il me faudrait pour étudier, même synthétiquement, cette œuvre extraordinaire, qui contient tant de choses essentielles, qui contient toutes choses, pourrais-je dire, car elle va du roman à l’histoire, de l’essai d’art au théâtre, de la philosophie la plus haute aux papotages indiscrets du mémoire ; elle restitue, avec quelle magie de mouvement, avec quel tumulte de vie retrouvée, le passé, et traduit le moderne. […] Chapuis, j’ai cru qu’il me poussait un chêne dans le cœur… » Je cite de mémoire et au hasard du souvenir.

/ 2379