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577. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 15 décembre 1886. »

Dans le premier poème, Sigurdarkvida Fafnirsbana (premier chant de Sigurd vainqueur de Fafnir), le héros chante au sage Griper : « Je suis Sigurd, fils de Siegmund ; Hiœrdis est la mère du héros. […] Odin « Tu n’es pas Wola, tu n’es pas la savante femme, mais trois fois la mère des Thursars. » Le chant se termine par ces mots de Wola : « Les hommes ne viendront plus me trouver avant le jour où Loke (Loge) brisera ses liens, avant le moment de la fin ces dieux. » Il est probable que Wagner a connu ce texte par l’imitation en vers allemands qu’en fit Fr. […] L’idée de cette création vient pareillement de ces sources, auxquelles il convient, je crois, d’ajouter la conception des Mères, mystérieuses puissances rêvées par Goethe, dans le second Faust. La descente de Woran vers Erda pour lui arracher ses secrets (voir la Walkure, acte II) n’est pas sans analogie avec celle de Faust vers les Mères.

578. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80

» Et la mère ajoute : « L’enfant demande-t-il quelquefois après moi ? […] Elle attendait Edmond jusqu’au matin pour lui ouvrir la porte de l’appartement, quand il allait, en cachette de ma mère, au bal de l’Opéra… Elle était la femme, la garde-malade admirable, dont ma mère en mourant avait mis les mains dans les nôtres… Elle avait les clefs de tout, elle menait, elle faisait tout autour de nous. […] C’est la mère de la salle Saint-Joseph.

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