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509. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre II. Lord Byron. » pp. 334-423

. —  S’il avait pu maintenir son âme dans cet essor, —  il eût été heureux ; mais notre argile étouffe — son étincelle divine, enviant à l’homme la lumière — vers laquelle il monte, comme pour briser sa chaîne — enchaîné loin du ciel qui là-haut nous ouvre ses plages. […] Un à un, sous les yeux de l’aîné, les deux derniers languissent et défaillent : agonie silencieuse et lente dans l’obscurité humide où perce à travers une crevasse un rayon de lumière malade. […] Leurs fronts sous cette lumière désespérée avaient un aspect infernal, lorsque par saccades — les éclairs arrivaient sur eux. […] Celui qui, en restant poëte, s’est fait naturaliste et géologue, qui a suivi dans les fissures des roches les eaux tortueuses lentement distillées et poussées enfin par leur propre poids vers la lumière, peut se demander, comme autrefois les Grecs, en les regardant tournoyer et chatoyer sous leurs teintes d’émeraude, ce qu’elles peuvent penser, si elles pensent. […] La réforme des idées finit par réformer le reste, et la lumière de l’esprit produit la sérénité du cœur.

510. (1902) La formation du style par l’assimilation des auteurs

Quelquefois son disque tout entier paraissait à l’extrémité d’une avenue, et la Tendait toute étincelante de lumière. […] Lumière blanche immobile dans les appartements. […] Enfin l’aspect total de la terre, fertile en évocations picturales, avec la poussière de la lumière éparse partout. […] Pas un souffle de vent, pas un frisson n’effaraient ces lumières, qui semblaient comme suspendues dans l’espace. […] nous te rendons grâce des lumières que tu répands sur notre ignorance.

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