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400. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Chastel, Doisy, Mézières »

On la vit donc, timide, circonspecte, inconséquente, comme tout ce qui n’a pas en soi la fortitude des convictions profondes, cette lumière du cœur qui naît dans la lumière de l’esprit comme le phénix dans ses propres cendres, donner le prix à l’aveuglette de son scepticisme ou de sa philosophie myope, et en cela méconnaître ouvertement l’autorité de l’histoire à laquelle elle avait d’abord fait appel !

401. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. de Vigny. Œuvres complètes. — Les Poèmes. »

C’est le sublime de la bonté conçue, presque égal à celui de la bonté de l’action… Seulement, comme un palais qui serait taillé dans une perle, il faut voir les détails de cette création inexprimable à tout autre qu’au poète qui a su en faire trois chants, qu’on n’oubliera plus tant qu’il y aura un cœur tendre et un esprit poétique dans l’univers, mais qui n’en sont pas moins trop purs et trop beaux pour cette grossièreté de lumière, de bruit et d’éclat qu’on appelle la Gloire ! […] On ne prend pas de la lumière entre ses doigts.

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