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946. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « E. Caro »

Caro est un exercice éblouissant de révérences qui m’impatienterait, si je ne savais pas que son auteur est bien assez spirituel pour imaginer cette amusante manière de rendre ridicule un homme, qui consiste à le saluer trop… Sans cela, sans cette petite intention de politesse meurtrière, j’oserais dire que l’urbanité — l’urbanité à outrance — est le vice de ce livre, si brillant de clarté, où des hospitalités de roi sont faites à des faquins d’idées, et où l’auteur, l’ironique auteur, coiffe ces sots de bonnets d’âne, hauts de dix pieds, qui ressemblent à des mitres à longues oreilles, enrichies de diamants pour qu’on les voie mieux. […] Il faut lire, dans le livre même de Caro, les longs chapitres qu’il consacre aux trois maîtres convenus de la philosophie actuelle, et contre lesquels le livre de l’Idée de Dieu est plus spécialement dirigé.

947. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Achille du Clésieux »

On comprend encore — et ce ne sera pas très long ! […] Il faudrait un autre chapitre, plus long que celui-ci, pour dire ce qu’il a fait.

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