Le voilà, avec ses traits hardis, bizarrement fouillés, sa joue longue, creuse et blême, hachée de rides dont chacune trahit un sarcasme guéri, une colère apaisée, une plainte réduite au silence. […] C’est, de toutes les histoires que la Normandie puisse raconter, la plus religieuse, la plus héroïque, la plus longue, en un mot, et, de toutes manières, la plus merveilleuse, — et c’est pourquoi l’auteur l’a nommée : Les Merveilles du Mont Saint-Michel 20.
Citons l’essentiel de sa démonstration : « Supposez qu’un train extrêmement long se déplace le long de la voie avec une vitesse v indiquée sur la figure 3. […] Jamais un spectateur extra-terrestre ne me fera de reproche, jamais il ne me prendra en faute, parce que, considérant mes unités de mesure pour l’espace et le temps, observant le déplacement de mes instruments et la marche de mes horloges, il fera les constatations suivantes : 1° j’attribue sans doute la même vitesse que lui à la lumière, quoique je me meuve dans la direction du rayon lumineux et qu’il soit immobile ; mais c’est que mes unités de temps lui apparaissent alors comme plus longues que les siennes ; 2° je crois constater que la lumière se propage avec la même vitesse dans tous les sens, mais c’est que je mesure les distances avec une règle dont il voit la longueur varier avec l’orientation ; 3° je trouverais toujours la même vitesse à la lumière, même si j’arrivais à la mesurer entre deux points du trajet accompli sur la Terre en notant sur des horloges placées respectivement à ces deux endroits le temps mis à parcourir l’intervalle.