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493. (1927) Les écrivains. Deuxième série (1895-1910)

Alors que les écrivassiers politiques, dans leur infamant jargon d’huissier ou de notaire morose, ergotent sans cesse sur des articles de loi — de loi éphémère comme ceux qui la font — Clemenceau, lui, n’a de regards et d’attentions que pour la Vie. […] Car les lois changent, les morales se transforment ; et la beauté demeure, immaculée, sur des siècles qu’elle seule illumine. […] Non que les lois sur la pudeur et sur la sécurité de l’État s’y opposent. […] — de ces fameux réquisitoires, et de ces retentissantes justes lois ! […] … Parce que l’amour a été détourné de son but — qui est la continuation de la vie, la perpétuation de l’espèce — par les lois civiles que tu sers et les lois religieuses auxquelles tu es asservi… et que ces deux lois, victorieuses de la nature, ne vont jamais l’une sans l’autre.

494. (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »

Qu’on cherche, dans sa pensée, à quelles conditions il aurait été possible qu’un pays, dans l’état où était le nôtre, après les événements qui l’avaient modifié et non fixé, n’ayant plus ni précédents, ni usages, ni lois à force d’en avoir, aurait pu traverser le règne de quatre caducités couronnées ; on trouvera que ces conditions ne pouvaient se réaliser. […] Lamé et de tous les ministres de ce temps, était qu’il ne fallait nous donner la Charte que peu à peu, comme si la loi fondamentale d’une société se coupait par morceaux. […] « Indépendamment de ces considérations, où donc sont nos lois de régence ?

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