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1406. (1890) La vie littéraire. Deuxième série pp. -366

Mais c’est en recevant les commandements de M. de Maupassant que je reconnais toute la rigueur de la loi morale. […] Ses lois ne seront point fixes, ses jugements ne seront point irrévocables. […] Elle viendrait à prévaloir, que nos lois n’en seraient pas sensiblement modifiées. […] Mais, comme il y a beaucoup de lois et que les mœurs ne sont pas stables, les diversités du crime sont infinies. […] Nous n’en possédons pas la loi générale et la philosophie.

1407. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine »

C’est la loi : tout poëte à la gloire arrivé, À mesure qu’au jour son astre s’est levé, A pâli dans son cœur. […] Assez d’hommes dans ce siècle, assez de cœurs et des plus grands, n’admettent désormais à leur usage que ce dernier aspect de Dieu, cet universalisme inexorable qui assimile la Providence à une loi fatale de la nature, à un vaste rouage, intelligent si l’on veut, mais devant lequel les individus s’anéantissent, à un char incompréhensible qui fauche et broie, dans un but lointain, des générations vivantes, sans qu’il en rejaillisse du moins sur chacun une destinée immortelle.

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