Les livres d’idées Il y a des livres d’idées, comme le Discours de la Méthode, l’Esprit des Lois, le Cours de Philosophie positive. Il y a des livres de sentiments comme les Confessions et les Mémoires d’Outre-tombe. […] L’art de lire les livres d’idées me semble être celui-ci. […] Matériellement on lit un livre d’idées autant en tournant les feuillets de gauche à droite qu’en les tournant de droite à gauche, je veux dire autant en revenant à ce qu’on a lu qu’en continuant de lire. […] C’est le livre d’un païen mystique, d’un païen spiritualisé.
Le succès de nos livres, les encouragements qui nous sont venus de tous côtés, les approbations nombreuses que nous ont données professeurs, écrivains et artistes, adouciraient au besoin notre amertume, si l’on pouvait en avoir contre un adversaire qui vous sort si publiquement de l’obscurité. […] Il n’y a presque plus rien de moi dans mon livre. […] Un néologisme lui suffit à juger un livre ! […] Ce n’est ni du mépris ni de la pitié que nous avons manifesté pour Stendhal : c’est une sincère admiration, Voici textuellement ce que nous disons de lui, dans le livre critiqué par M. de Gourmont : « Qu’on ne nous accuse pas de méconnaître Stendhal. […] Peu de livres sont plus passionnants.