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576. (1880) Goethe et Diderot « Gœthe »

Tandis que dans Gœthe on en est extrêmement choqué… Conséquence singulière, mais inévitable : c’est en lisant Gœthe qu’on se reprend à la littérature des trois unités, dont on s’est tant moqué il y a trente ans. […] Il est certain, en effet, qu’il y avait dans le théâtre classique un besoin d’ordre, de lucidus ordo, d’enchaînement, d’organisation, que les indépendants de la littérature dramatico-romantique n’ont jamais senti, tant l’anarchie les tenait. […] Et, comme le froid en littérature a bientôt engendré l’ennui, c’est ici que la question soulevée au commencement de cette étude sur Gœthe se pose plus impérieusement que jamais et demande une réponse directe : Le génie peut-il être ennuyeux ? […] Porchat, est maintenant épuisé, et on a pu juger ici, en connaissance de cause, de la force de sa littérature et de la légitimité de sa gloire. […] Toujours le même homme qu’en littérature, Gœthe voulut embrasser à la fois toutes les sciences naturelles, et il ne donna dans aucune ce coup de pioche du génie qui va jusqu’au roc.

577. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLVI » pp. 183-185

 — Depuis quelque temps, et surtout depuis les deux dernières années, il se fait dans la littérature française et dans la critique un mouvement curieux qui semble annoncer qu’on entre dans une phase et dans une vogue nouvelle. […] Après tant d’essais fastueux plus ou moins avortés et tant de théories vaines, on conçoit que la littérature du xixe  siècle suscite cette critique tout historique et positive.

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