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46. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre onzième. La littérature des décadents et des déséquilibrés ; son caractère généralement insociable. Rôle moral et social de l’art. »

Nous allons retrouver les traits généraux de la littérature des détraqués dans ces littératures de décadence qui semblent avoir pris pour modèles et pour maîtres les fous ou les délinquants. […] La littérature change avec chaque quart de siècle. […] Tous ces traits et tous ces vices se retrouvent dans les littératures de décadence. […] Chateaubriand étale son orgueil et se considère comme le Bonaparte de la littérature. […] Si la littérature n’est plus une sibylle, elle est une Egérie.

47. (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)

Si coupable qu’ait été la littérature, elle n’a pas été seule coupable. […] C’est ce qu’on peut appeler l’influence indirecte de la littérature. […] Notre littérature moderne n’a pas reculé devant ce crime social. […] De tels livres comptent-ils dans une littérature ? […] sinon la littérature dont elle a été nourrie, saturée ; non point la littérature seule je le sais ; mais certainement la littérature plus que tout le reste.

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