Nouvelles voies ouvertes à la littérature française. […] Lequel fait date dans une histoire de notre littérature ? […] — Les deux antiquités remises en honneur. — Nouvelles voies ouvertes à la littérature […] Notre littérature descriptive n’a pas de pages plus splendides. […] On en a déjà fait des livres, et comme s’il s’agissait d’un ancien, juger Chateaubriand est une partie notable de la littérature de notre temps, et un titre d’honneur pour des écrivains illustres129.
Tous ceux de la nation dont on a connaissance et qui ont laissé quelque monument de littérature, y trouveront place, tant ceux dont les écrits sont perdus, que ceux dont les ouvrages nous restent, en quelque langue et sur quelque sujet qu’ils aient écrit. En un mot, pour la gloire de notre nation, recueillir en un corps d’histoire tout ce qui concerne la littérature française, c’est ce que personne n’avait encore exécuté et ce qu’entreprit le courageux solitaire. […] Le poème de Roland à Roncevaux est un de ceux qui rendent le plus directement l’écho du monde chevaleresque dans notre littérature et notre poésie : les récits en prose de Villehardouin en donnent une haute idée également. […] Fauriel, plus circonspect, dit également : « Il y eut, à ce qu’il paraît, entre le milieu du xiie siècle et les commencements du xiiie , un grand mouvement dans la littérature française. » Ce fut le beau moment des trouvères. […] La fable, conçue d’une manière épique, existait bien avant lui dans notre littérature ; elle s’est brisée en chemin et ne lui est revenue que comme du temps d’Ésope, toute coupée et morcelée.