/ 2451
2440. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

On se rappelle l’admirable scène du troisième acte, quand sont réunis les divers acteurs de ce grand drame, et quand, seule entre ces vanités furieuses, la jeune Henriette tient tête à tous ces forcenés de science et de littérature. […] Sans le savoir, il frayait à la littérature de ce pays, un sentier que ni Boileau, ni Corneille et ni Racine, ni Molière, et La Fontaine lui-même n’auraient osé tracer à leurs survivants… le sentier de la licence poétique, de la vie facile, des amours vulgaires, des joies de la taverne et des amours débraillés.

2441. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre premier. » pp. 15-203

L’accroissement d’une fortune immense, et déjà portée au-delà de ce qui convient à un homme privé, l’occupait sans cesse ; il captait la faveur des citoyens ; peu s’en fallait qu’il ne l’emportât sur le prince par les délices de ses jardins et la magnificence de ses campagnes : il n’accordait qu’à lui seul le talent de l’éloquence ; depuis que Néron avait pris du goût pour la poésie, il s’exerçait plus souvent dans ce genre de littérature ; son mépris pour les amusements de l’empereur ne se contraignait pas même en public ; il rabaissait la force de César à maîtriser un cheval, et se moquait de sa voix, lorsqu’il chantait.

/ 2451