Sans rien vouloir ôter à Turgot de son mérite, ni des honneurs qu’on lui rend, il est permis de faire observer qu’il n’y a pas un mot dans ce passage, ni d’ailleurs une ligne dans tout son Discours, qui ne rappelle quelque endroit de l’Esprit des lois ou de l’Essai sur les mœurs.
Je n’en veux pour témoignage que ces lignes que j’ai découpées dans un journal du soir : « … Et Jean Giraud reste, malgré tout, un bon diable d’homme, qui a bien de la patience de supporter les petites insultes déguisées de tous ces grands seigneurs qui se frottent à lui avec une satisfaction parfois malhonnête. » À vrai dire, je n’ai point remarqué que ni Robert de Charzay, ni Roncourt, ni Cayolle, qui, au surplus, ne sont pas de si « grands seigneurs », se « frottassent » à Jean Giraud avec tant de « satisfaction ». […] Avec plus de facilité encore nous opérons, sur les faits et gestes antérieurs de Mme Guichard, un petit travail de compréhension bienveillante ; car celle-là, son « bon cœur » éclate à chaque ligne.