Je voudrais bien savoir si dans la Grèce, si dans Rome libre, les orateurs s’occupaient d’un autre art que de celui d’aller à leur but. […] Les hommes qui pensent sont la partie vive et libre qui redonnera la vie à tout le corps. […] Quand l’Assemblée constituante, en proie aux passions et aux intrigues, s’égare décidément dans son œuvre, il laisse échapper ce mot qui constate l’ère des déviations : « Ils veulent être libres, et ils ne savent pas être justes !
Libre à lui de penser cela ! […] — des théâtres du Moyen Âge, qui exaltaient l’amour des choses saintes et resserraient l’union du peuple dans la communauté d’une même foi, et il n’a oublié qu’une seule chose : c’est que le théâtre, au Moyen Âge, avec ses Mystères et ses Légendes, n’était que la conséquence d’un état de sentiments et de mœurs qu’aujourd’hui il faudrait créer pour sauver la France et pour laquelle ni lui, Michelet, ni personne parmi ceux qui se targuent de la régénérer, n’apporte un moyen de salut nouveau, absolu, infaillible, et dont la Libre Pensée puisse dire : « Ceci est à moi, car je l’ai trouvé ! […] La fraternité s’est retirée de ce monde à mesure que la Libre Pensée en retirait Dieu, et elle n’y rentrera qu’avec lui.