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420. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la révolution française — I. La Convention après le 9 thermidor. »

Parmi tant d’épreuves pénibles et rebutantes, au milieu de ces convulsions furieuses des partis expirants, de ces révoltes populaires qui n’étaient que des révoltes et n’étaient plus des révolutions, à l’aspect d’un gouvernement estimable par ses intentions sans doute, mais qui ne savait plus être tyrannique avec génie et qui n’osait encore être libre avec franchise, il était à craindre que l’historien ne prît de la lassitude et du dégoût. […] S’il est aisé de concevoir pour une nation libre un gouvernement meilleur, il est encore plus aisé d’en concevoir un pire.

421. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « Stendhal, son journal, 1801-1814, publié par MM. Casimir Stryienski et François de Nion. »

Il est, par son libre choix, lieutenant de dragons à dix-huit ans ; il est commissaire des guerres en Allemagne et en Autriche ; il fait, sur sa demande ; la campagne de Russie. […] Il est libre de toute croyance et même de tout préjugé, quel qu’il soit.

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