/ 2071
568. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Lettres d’une mère à son fils » pp. 157-170

L’être humain existe, cependant, indépendamment de cette impulsion naturelle, fatale obstinée et sensible, que nous devons aider la famille et l’ordre à transformer en agissant avec une intrépide constance sur le ressort de notre liberté, comme le marin sur le gouvernail de son navire. Eh bien, ce concours de notre intelligence et de notre volonté, ce consentement éclairé de la liberté à la loi, de l’individu à l’ordre, c’est l’éducation !

569. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Henri de L’Épinois » pp. 83-97

À partir de la conversion de Constantin, la plus grande liberté donnée aux Chrétiens favorisa les donations qu’ils faisaient au clergé. […] Je n’ai point à raconter ici les résistances héroïques, au point de vue divin tout autant qu’au point de vue humain, de la Papauté contre des hommes de l’acharnement des Frédéric II, des Philippe le Bel, des Henri VII et des Louis de Bavière, des Visconti, des antipapes, ni à dérouler les résultats de ces luttes glorieuses de la Papauté, qui profitèrent même à la liberté de l’Italie que la Papauté s’efforça toujours d’affranchir du joug étranger et des interventions impériales, et qui créa contre elles ce gouvernement des municipalités italiennes, sorti si généreusement du sien !

/ 2071