Il admire l’éternelle beauté et l’étonnante harmonie de la vie dans les capitales, harmonie si providentiellement maintenue dans le tumulte de la liberté humaine. […] Il ne subit d’autres inconvénients et ne connaît d’autres dangers que son infinie liberté. […] Fécondante discipline, combien nous te devons de chants de liberté ! […] Il se trouvait jeune, privé de ses parents, à la tête d’une petite fortune, et il profita de sa liberté pour entrer à l’atelier de Gros en 1827. […] Liberté et fatalité sont deux contraires : vues de près et de loin, c’est une seule volonté.
Le surintendant, qui avait cherché par son influence à balancer auprès du Roi le crédit de Mazarin, délivré par la mort de ce premier ministre de celui qu’il considérait comme un rival redoutable, avait cru pouvoir s’abandonner avec une plus ample liberté à de nouvelles profusions. […] Vauvenargues a dit à ce sujet : « Un des plus grands traits de la vie de Sylla est d’avoir dit qu’il voyait dans César encore enfant plusieurs Marius, c’est-à-dire un esprit plus ambitieux et plus fatal à la liberté. […] « Le Roi ne doit venir de deux heures », dit Molière au commencement de sa pièce, et, cette fiction posée, il prend toute liberté pour contrefaire quelques acteurs de l’hôtel de Bourgogne, pour se rire des marquis. […] Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement ; mais l’hypocrisie est un vice privilégié, qui de sa main ferme la bouche à tout le monde et jouit en repos d’une impunité souveraine. » Leur colère redoubla en entendant ces plaintes d’un homme assez hardi pour déplorer les persécutions dont il était l’objet. […] La folâtre gaieté dont le rôle du nouveau Sosie est empreint, les boutades si comiques de Cléanthis, en prouvant dans leur auteur une entière liberté d’esprit, dévoilent suffisamment à ceux qui se reportent au temps et aux circonstances qui les virent naître, et la grande âme de Molière et sa noble philosophie.