Un lecteur attentif de Courier me fait remarquer combien il y a de vers tout faits mêlés à sa prose, par exemple dès les premières lignes du Discours sur Chambord : Nos chemins réparés, nos pauvres soulagés… Notre église d’abord, car Dieu passe avant tout… De notre superflu, lorsque nous en aurons… Mais d’acheter Chambord pour le duc de Bordeaux, Je n’en suis pas d’avis et ne le voudrais pas… Et en tournant le feuillet : Mais quoi ! je vous le dis : ce sont les gens de cour, Dont l’imaginative enfante chaque jour Ces merveilleux conseils… Cette observation, que je dois à l’un de mes lecteurs, est très vraie, et j’avais noté moi-même, chemin faisant, des vers qui sont tout poétiques : J’abandonnai des lieux si chers à mon enfance.
Michaud, avec toute la compagnie, adhéra, et le lendemain il fut destitué de sa place de lecteur du roi. […] Michaud n’avait jamais considéré sa place de lecteur du roi comme un lien ; il comprenait très bien les conditions de la presse, en ce sens que, pour avoir action sur le public, il ne faut rien accepter du pouvoir.