Avertissement En écrivant ce Manuel de l’Histoire de la Littérature française, qui est en même temps, je n’ose dire la promesse, mais du moins le « programme », d’une Histoire plus ample et plus détaillée, je me suis appliqué particulièrement à quelques points, que l’on verra bien, je l’espère, mais que l’on pourrait aussi ne pas voir, — si je n’avais pas su les mettre en évidence, — et que, pour ce motif, le lecteur m’excusera de lui signaler dans ce court Avertissement. […] J’appelle également l’attention du lecteur sur quelques citations dont je n’ai pu retrouver l’origine précise ; et il y en a une dans cet Avertissement même.
L’auditeur est plus indulgent que le lecteur, parce qu’il est plus flatté par les vers qu’il entend, que l’autre par ceux qu’il lit. […] Si mon lecteur, dit-il, n’est pas des plus habiles dans sa profession, les vers qu’il nous lira sont si beaux, qu’ils ne laisseront pas de nous faire plaisir.