Le poëte épique fait, pour ainsi dire, à ses lecteurs, les honneurs de l’édifice où il les introduit ; il les accompagne de ses propres discours, les aide de ses explications, et par la peinture des mœurs, des temps, des lieux, il les dispose à la scène dont il va les rendre témoins, et leur ouvre en tout sens le monde où il veut les transporter et se transporter avec eux.
L’auteur y a mêlé des réflexions judicieuses, où l’agrément ne manque pas, mais qui communiquent surtout au lecteur un sentiment de sécurité intellectuelle. […] La vieille duchesse, surtout, était sympathique à ces lecteurs du Cri du Peuple, et on lui pardonnait même ses épigrammes contre la république en faveur de ses gauloiseries.