[Les deux vers cités proviennent du poème liminaire « Au lecteur » des Poésies (1865-1866), Stances et Poèmes de Sully-Prudhomme (Paris, Alphonse Lemerre, p. 5-6) qui commence ainsi : « Quand je vous livre mon poème, / Mon cœur ne le reconnaît plus : / Le meilleur demeure en moi-même,/Mes vrais vers ne seront pas lus . »] 3.
Ces vers mènent un bruit effroyable, ils forcent le lecteur à ouvrir la bouche toute grande. […] Car, alors, justement, ils ont voulu que la rime devînt comique, en imposant au lecteur ou au comédien une prononciation anormale et baroque, en le contraignant à mettre un accent très fort sur des syllabes non accentuées et à donner, dans la phrase mélodique, une extrême importance à des mots qui n’en ont aucune dans la phrase grammaticale.