Il aima passionnément les lettres, écrivit l’histoire de son siècle en latin, fut admiré pour le style, peu renommé pour la vérité, plut aux uns, déplut aux autres, et fut accusé tour à tour de flatterie et de satire ; sort presque inévitable de tous ceux qui ont l’ambition et le courage d’écrire de leur vivant ce qui ne peut être écrit avec sûreté que cent ans après.
À la vue du petit recueil anacréontique, publié pour la première fois et traduit en vers latins par Henri Estienne, l’érudition d’abord avait eu quelques doutes.