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728. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Hégésippe Moreau. (Le Myosotis, nouvelle édition, 1 vol., Masgana.) — Pierre Dupont. (Chants et poésies, 1 vol., Garnier frères.) » pp. 51-75

C’est alors qu’il fut placé, d’abord au petit séminaire de Meaux, puis à celui d’Avon, près Fontainebleau, où il fit ses études, d’excellentes études classiques, sans oublier les vers latins qu’il variait et tournait sur tous les rythmes d’Horace. […] Mais insensiblement il se rappelle le temps où, dans sa première enfance, il priait, et où il servait même le prêtre à l’autel : Autrefois pour prier, mes lèvres enfantines D’elles-mêmes s’ouvraient aux syllabes latines, Et j’allais aux grands jours, blanc lévite du chœur, Répandre devant Dieu ma corbeille et mon cœur.

729. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « L’abbé Maury. Essai sur l’éloquence de la chaire. (Collection Lefèvre.) » pp. 263-286

Cependant il ne subsistait encore que de répétitions de latin ou de géographie qu’il faisait en ville, et d’épreuves d’imprimerie qu’il corrigeait. […] Et un moment après, voulant citer en latin les dernières paroles de Ganganelli expirant, le cardinal Maury lâcha un solécisme, et M. de Maistre, devant qui cela ne pouvait passer inaperçu, remarque qu’avec un tel système d’études, ce n’est pas étonnant en effet qu’il ait donné un soufflet à la syntaxe.

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