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23. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre I. Le quatorzième siècle (1328-1420) »

Le latin était la langue de l’Église : aussi prêchait-on en latin aux clercs, aux moines, même aux religieuses. […] C’était en latin qu’on les préparait, en latin qu’on les conservait, le latin étant la langue naturelle des auteurs, et celle aussi du public par lequel ils pouvaient songer à se faire lire. […] Encore ne sont-ce que des traductions du latin. […] Ses œuvres françaises s’en ressentent plus que son latin, tout scolastique encore. […] Le dominicain Guillaume de Meerbcke traduisit Aristote en latin sur le texte grec.

24. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [III] »

Il y aurait, si l’on voulait être complet, à ne point séparer, en Du Bellay à Rome, le poète latin du poète français : car, poète latin, il l’a été aussi à sa manière alors, et avec une véritable distinction. On aurait à conférer ses poésies latines avec les poésies françaises qu’il faisait presque en même temps sur les mêmes sujets. Les vers latins prêtent plus au lieu commun ; ils ne s’accommodent pas autant à la réalité, au détail, et, si je puis dire, au dessous de cartes. […] L’extrait de la lettre latine du chancelier Olivier se lit en tête du Recueil des Poèmes latins de Du Bellay, mais elle fut écrite à l’occasion du Recueil des Regrets, et porte la date de septembre 1558. […] Il a, de plus, extrait des poésies latines de Du Bellay ce qui intéresse plus particulièrement sa vie.

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