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1418. (1854) Nouveaux portraits littéraires. Tome I pp. 1-402

Dans la Bacchante, il a lutté de verve et d’ardeur avec le plus sensuel des poètes latins, avec Properce. […] Frétillon, qui n’a rien à démêler avec le souvenir des poètes latins, n’est pas composée avec moins d’habileté que la Bacchante. […] Les historiens et les poètes de l’antiquité latine ne sont pas jugés par M. de Lamartine avec plus de clairvoyance et de sagacité que les historiens et les poètes de l’antiquité grecque.

1419. (1907) Propos de théâtre. Quatrième série

Alfred Capus, quoique tout esprit n’en soit pas absolument absent ou banni, comme on le verra ; — mais elle est toute pleine de cette sentimentalité banale et conventionnelle qui réussit presque toujours auprès du public du Théâtre-Français ; elle présente, presque avec conviction, tout au moins avec chaleur, le plus neuf des poncifs, l’audace d’avant-hier, la hardiesse d’il y a dix ans ; elle nous attendrit sur le sort d’une enfant naturelle, fille de grisette de quartier Latin, et nous persuade que, pourvu que la mère soit morte, et pourvu qu’il n’ait pas d’enfant légitime, son père peut l’accueillir dans son ménage légitime et en faire la fille adoptive de sa femme. […] Ce Briant a eu autrefois pour maîtresse, au quartier Latin, une petite papetière qui a eu, il le sait, une petite fille, juste quelques semaines après le moment où il l’a quittée.

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