Seuls peut-être ceux qui ont confronté la copie à l’original peuvent se rendre pleinement compte de la loyauté du travail qui partout a été fourni : jamais de difficultés éludées, ni même tournées : toujours elles sont abordées bien en face et résolues au moyen d’une langue énergique et sûre. […] Parlant de la langue de son ami Louis de la Salle, Toulet écrivait : « Encore que pleine de cette modernité qui est la condition de la vie, elle est restée dans la tradition de Voltaire. Ajoutez-y enfin un goût sûr, et cet art de tout dire comme on patine, de tout pénétrer sans se salir : gloire d’Athènes qu’a héritée Parisbl », — par où Toulet définit et sa langue et son art propres. […] Il n’y a pas de parole dans aucune langue qui puisse exprimer les questions que je voudrais adresser à cet inconnu muet que je sens, et qui se taitcy ». […] Dans Les Provinciales, pour reprendre le mot de Chateaubriand, Pascal « fixe la langue que parlèrent Bossuet et Racine » [Le Génie du christianisme, III, 2, chap. 6.
Alors, en venant ici, à pied, et ruminant mon idée, j’ai pensé : Mais si je les racontais dans leur langue ! […] M.Woledge s’est attaché à étudier la langue et l’importance littéraire du poème dont il prépare une édition intégrale. Un autre étranger, de langue française celui-là, M.