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1472. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid(suite et fin.)  »

Le vieux don Diègue est, au contraire, pour qu’on accorde le duel, comme on l’a fait tant de fois en pareille rencontre, et pour que Rodrigue soit traité sans aucun égard personnel, sans rien qui sente l’exception : « Sire, ôtez ces faveurs qui terniraient sa gloire… Le comte eut de l’audace, il l’en a su punir : Il l’a fait en brave homme et le doit soutenir. » Ce don Diègue parle, à chaque coup, la plus simple et la plus belle langue de Corneille. […] Corneille avait dans sa bibliothèque, nous dit Fontenelle, le Cid traduit en toutes les langues d’Europe : sa pièce fut même retraduite en espagnol, elle fut imitée du moins par Diamante, que Voltaire a cru trop à la légère un des devanciers de Corneille.

1473. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Collé. »

Bonhomme emploie les mots de la langue au hasard, sans en savoir la valeur. […] Bonhomme a imprimé ces deux vers, ne paraissant pas se douter que, tels qu’il les donne, ils sont impossibles et n’appartiennent plus à aucune prosodie ni à aucune langue : « Cito senex, bene qui tacuit bene facit, et infra Ætatem debet quisque malere suam.

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