Il est un des nombreux écrivains qui souffrent actuellement de la pauvreté de la langue. […] Son style n’est pas commun, il offre une vague ressemblance avec celui des langues orientales : il décrit plus qu’il ne développe et correspond de la sorte à la manière du livre entier. […] Si le style jusqu’ici a été large et ferme, il manque parfois de cette sobriété qui est le nerf de la langue. […] Formée à l’époque classique de la monarchie absolue, la langue française a gardé de cette tutelle quelque chose de raide et d’aristocratique. […] Il s’assimile en même temps que la langue allemande qu’il posséda parfaitement, la théologie allemande, alors en voie de développement continu.
Élève chéri de Court de Gébelin, sous lequel il avait étudié en Suisse, il avait embrassé avec ardeur ses idées sur l’Antiquité ; il croyait à l’existence d’un peuple primitif, qui aurait eu sa langue primitive, son écriture primitive ; cette écriture selon lui était celle des hiéroglyphes, qu’on retrouvait défigurée et presque inintelligible dans les monuments des peuples plus récents et surtout dans les traditions mythologiques de la Grèce.