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1293. (1891) Esquisses contemporaines

Il est un des nombreux écrivains qui souffrent actuellement de la pauvreté de la langue. […] Son style n’est pas commun, il offre une vague ressemblance avec celui des langues orientales : il décrit plus qu’il ne développe et correspond de la sorte à la manière du livre entier. […] Si le style jusqu’ici a été large et ferme, il manque parfois de cette sobriété qui est le nerf de la langue. […] Formée à l’époque classique de la monarchie absolue, la langue française a gardé de cette tutelle quelque chose de raide et d’aristocratique. […] Il s’assimile en même temps que la langue allemande qu’il posséda parfaitement, la théologie allemande, alors en voie de développement continu.

1294. (1874) Premiers lundis. Tome I « Œuvres de Rabaut-Saint-Étienne. précédées d’une notice sur sa vie, par M. Collin de Plancy. »

Élève chéri de Court de Gébelin, sous lequel il avait étudié en Suisse, il avait embrassé avec ardeur ses idées sur l’Antiquité ; il croyait à l’existence d’un peuple primitif, qui aurait eu sa langue primitive, son écriture primitive ; cette écriture selon lui était celle des hiéroglyphes, qu’on retrouvait défigurée et presque inintelligible dans les monuments des peuples plus récents et surtout dans les traditions mythologiques de la Grèce.

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