On s’est laissé reprendre à tant de qualités de vive justesse, de raison railleuse et de grâce. […] Ces deux auteurs sont mes dieux domestiques, sans lesquels je ne devrais point voyager. » Voilà le poème épique qui le préoccupe au milieu de tant d’autres soins ; cette diversité d’emplois et de pensées ne laisse pas d’y nuire. […] Séduisante Thalie, laissez-moi ma tranquillité ; je vous serai toujours aussi attaché que si je devais à vos soins le succès de deux pièces par an. […] Laissez-moi ma raison, je vous en prie. […] Il laissa donner sa Mérope, et il lui dut à Paris un triomphe des plus flatteurs, et qui présageait celui qui l’attendait aux mêmes lieux trente-cinq ans plus tard : Mercredi 20 (mars 1743), lit-on dans le journal de l’avocat Barbier, on représenta à la Comédie-Française la tragédie de Mérope, veuve du fils du grand Alcide et mère d’Égisthe.
La campagne de 1707 au-delà du Rhin a laissé des souvenirs ; mais bien qu’ils se rattachent à des succès, ils ne sont peut-être pas des plus glorieux pour Villars. […] Ainsi dirai-je à mon tour, et c’est pourquoi je laisserai toutes les discussions des Feuquières et autres connaisseurs sur les fautes qui purent être commises à Malplaquet ; si la disposition de la veille était bonne ; s’il n’eût pas mieux valu pour Villars prendre les devants et attaquer résolument le 9 ou le 10, au lieu de recevoir le combat le 11. […] Encore une fois, laissons ces raisonnements à qui de droit. […] Villars, en 1712, n’allait plus avoir affaire du moins qu’au seul prince Eugène, et sa cour aussi devait lui laisser plus de liberté d’action. […] Je compterais aller à Péronne ou à Saint-Quentin y ramasser tout ce que j’aurais de troupes, faire un dernier effort avec vous, et périr ensemble ou sauver l’État ; car je ne consentirai jamais à laisser approcher l’ennemi de ma capitale.