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1724. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239

À mon retour, dans le commencement du mois d’août, je trouvai trois jeunes pewees dans la caverne ; mais ce n’était plus le nid que j’y avais laissé lors de mon départ. […] J’observai aussi que l’un des parents était très sauvage, tandis que l’autre me laissait approcher à quelques pas. […] Avec le moins de bruit possible, nous en prîmes et tuâmes plus d’un cent que nous fourrâmes dans nos habits et dans nos poches ; puis, nous étant laissés glisser en bas, nous nous retrouvâmes en plein air. Une chose remarquable, c’est que, pendant notre visite, pas un seul de ces oiseaux n’avait laissé dégoutter de sa fiente sur nous. […] En automne, au moment où des milliers d’oiseaux fuient le nord et se rapprochent du soleil, laissez votre barque effleurer l’eau du Mississipi.

1725. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »

Voici d’abord les deux principaux écrits théoriques que le maître nous ait laissés : l’Œuvre d’art de l’avenir (1849-1850), et Opéra et drame (1850-1851). […] Richard Wagner ne nous a pas seulement laissé un certain nombre d’œuvres théâtrales ; il nous a légué autre chose : une conception nouvelle de l’Art. […] Laissons ce soin à d’autres, et sachons bien que les Wagnériens n’ont que deux choses à faire : répandre la connaissance des idées de Wagner sur l’art, et soutenir Bayreuth. […] Schuré, sans embarrasser ses pages de citations, se laisse souvent pendant des chapitres entiers inspirer ligne par ligne par les écrits de Wagner. […] Mais si les méchants ne se laissent point convaincre, encore pouvait-on triompher de beaucoup d’ignorants en les instruisant aimablement, sans mépris, en ne gênant point leur développement par l’exposé de théories fort raffinées, peut-être intéressantes, mais toutes personnelles, et, partant, contestables.

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