Un d’eux disait : « C’est comme si vous aviez deux littératures : l’une scientifique, basée sur l’observation, d’un style merveilleusement travaillé ; l’autre conventionnelle, toute pleine de trous et de puérilités, aussi mal bâtie que mal pensée. » Nos critiques ne voient pas le fossé parce qu’ils barbotent dedans. […] Ajoutez que les deux formules sont à peu près aussi vieilles et démodées l’une que l’autre. […] Je ferme ma fenêtre, agacé par le vacarme, qui m’empêche d’avoir deux idées justes l’une après l’autre.
Son visage, dit Boursault croyant le railler, son visage, qui, au besoin passerait pour un répertoire des caractères, des passions, éprouvait toutes celles de la pièce l’une après l’autre, et se transformait comme un caméléon à mesure que les acteurs débitaient leurs rôles… Je ne sais rien de plus obligeant que d’avoir à point nommé un fond de joie et un fond de tristesse au très humble service de M. […] Vous connaissez l’histoire : la Phèdre commandée à Pradon ; la duchesse de Bouillon retenant toutes les loges pour les six premières représentations de l’une et de l’autre pièce, afin de faire le vide autour de celle de Racine ; la guerre de brutales épigrammes qui s’ensuivit ; Racine et Boileau menacés de la bastonnade par ce plat duc de Nevers, et le grand Condé prenant ses deux amis sous sa protection.