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389. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XV. M. Dargaud » pp. 323-339

II Il y a déjà quelque temps que celle histoire est publiée et elle n’a pas encore eu, je ne dis pas son jour de justice, je veux être modeste pour elle, mais l’heure de retentissement à laquelle, certainement, elle a droit. […] Ainsi il admire l’Hôpital et Coligny, ses héros d’opinion, et il admire avec autant de passion sincère le grand François de Guise, par exemple, qui est le héros de l’opinion opposée à la sienne, mais il ne jugera plus avec cette haute et radieuse libéralité les travaux du Concile de Trente, et quand il aura dit des Jésuites « qu’ils eurent le génie de la politique et la passion religieuse », cet écrivain généreux, quand il s’agit de tel homme historique, se croira quitte envers la justice et la vérité.

390. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre premier : M. Laromiguière »

Vous renouvelez Condillac ; donc vous ne pouvez croire ni à la vérité, ni à la justice, ni à Dieu » — Bon Dieu ! […] On les nomme idéologues, et avec justice : ils opèrent sur des idées et non sur des faits ; ils sont moins psychologues que logiciens.

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