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744. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 451-455

On peut juger de sa maniere, par ces morceaux tirés d’une de ses Comédies, intitulé l’Impromptu des Acteurs.

745. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Alfred de Vigny. »

M. de Vigny en effet, en les réimprimant dans l’édition de 1829 et ensuite dans ses œuvres complètes, a jugé bon de les vieillir après coup de quelques années. […] Qui ne l’a pas ouï et vu, ce jour-là, avec son débit précieux, son cahier immense lentement déployé et ce porte-crayon d’or avec lequel il marquait les endroits qui étaient d’abord accueillis par des murmures flatteurs ou des applaudissements (car, je le répète, la salle n’était, pas mal disposée), ne peut juger, encore une fois, de l’effet graduellement produit et de l’altération croissante dans les dispositions d’alentour. […] Les Destinées, recueil posthume de M. de Vigny et dont les pièces, pour la plupart, avaient paru déjà dans cette Revue, ont été généralement bien jugées par la critique : elles sont un déclin, mais un déclin très bien soutenu ; rien n’y surpasse ni même (si l’on excepte un poème ou deux) n’égale ses inspirations premières, rien n’y déroge non plus ni ne les dément. […] Une pensée de la jeunesse réalisée par l’âge mûr. » J’ai épuisé non pas tout ce que j’avais à dire, mais ce qu’il y a d’essentiel dans ma manière propre déconsidérer l’homme et le poète et de les juger. […] Je suis ici, depuis dix mois, pour 300 p. : j’ai éprouvé tout ce qui peut affliger un cœur tendre et sensible ; si vous joignez à cela de manquer du nécessaire depuis deux mois, vous jugerez de quel prix serait le service que vous me rendriez.

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