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482. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre premier. » pp. 15-203

Il avait recueilli les harangues grecques et latines de plus de cent orateurs fameux sous le règne d’Auguste, et ajouté à la fin de chacune un jugement sévère. […] Il revoit les différents jugements rendus sous le dernier règne ; il en confirme quelques-uns, il en annule d’autres. […] Que Jean-Jacques dédaigne tant qu’il lui plaira le jugement de la postérité, mais qu’il ne suppose pas ce mépris dans les autres. […] On demandera peut-être pourquoi il n’y a guère qu’une opinion sur le caractère et la conduite de Burrhus, et qu’on est partagé de jugement sur Sénèque. […] Voyez, là même, le jugement absurde que ce prince porte de ces auteurs.

483. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE STAEL » pp. 81-164

Peut-être, et M. de Chateaubriand l’a remarqué dans un jugement porté sur elle vers l’époque de sa mort, pour rendre ses ouvrages plus parfaits il eût suffi de lui ôter un talent, celui de la conversation. […] Son imagination, sa sensibilité, sa pénétration d’analyse et de jugement, se mêlèrent, s’unirent et concoururent aussitôt sous sa plume en de mémorables écrits. […] Son jugement sur la Constitution anglaise est formel ; elle croit qu’on peut désormais se passer en France des fictions consacrées par cet établissement aristocratique de nos voisins. […] On l’a accusée de n’avoir pas étudié elle-même les livres dont elle parle dans cet ouvrage, et de s’être complétement soumise au jugement de Schlegel. […] (Voir les Mélanges de M. de Feletz, tome VI, page 280, et le volume ultérieurement publié de Jugements, page 352.)

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