Elle eut un salon d’un caractère particulier, sérieux, ingénieux, extrêmement artificiel d’aspect, et qui, entre les divers salons de l’aristocratie européennes distinguait par une teinte théologique prononcée ; et si l’on m’avait dit, il y a trente ans, lorsque j’entendis parler d’elle pour la première fois, que ce salon deviendrait un jour un sujet d’entretien public, que tous les journaux de Paris en raffoleraient, que tous les critiques parisiens y rendraient hommage en tâchant de se monter au ton des initiés, je ne l’aurais jamais cru. […] Cet honorable écrivain qui, en publiant le Journal intime de Maine de Biran, a pris sur lui de retrancher tous les passages relatifs à M.
« Elle est donc revenue, nous dit un contemporain bien informé, au monastère de Conflans, où M. de Paris la va voir très souvent, et on dit plus souvent que Mme de Bretonvilliers. » (Journal manuscrit de M. de Pontchâteau, à la date du 25 août 1078). […] Je citerai à l’appui une anecdote que voici d’original ; je la tire d’une lettre particulière écrite de Paris à M. de Pontchâteau et insérée dans un Journal manuscrit de ce dernier, à la date du 16 janvier 1679 : « M.