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428. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « Stéphane Mallarmé » pp. 146-168

N’avait-il pas rédigé un étrange journal de modes, non pour le gain, mais par amour de cet art ? […] Et c’est ainsi qu’il en arrivait à déclarer à Edmond de Goncourt qui le rapporte dans son journal : « Le livre, c’est la parole sous la figure du silence » et encore : « Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clef. » Il voulut « incorporer l’abstraction » et pour cela imagina de substituer à la musique des instruments, la musique de la « parole intellectuelle à son apogée ». […] Albert Mockel s’était écrié un jour : « Mallarmé est un héros » (Le Journal, 19 sept. 1898) et Paul Adam, incontinent, de renchérir : « Mallarmé fut mieux qu’un héros, il fut un saint.

429. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « De la retraite de MM. Villemain et Cousin. » pp. 146-164

Qu’on lise les huit articles qu’il a publiés dans le Journal des savants (août 1851-avril 1852), et qui ne sont pas finis ; les deux articles qu’il a publiés dans la Revue des deux mondes (1er août 1851 et 15 mai 1852) : c’est une peinture toujours nouvelle, toujours recommençante, et ne craignant pas même de se recopier (il n’y a pas de redites en amour)16, de cette personne « aux grâces immortelles », et à qui il ne reconnaît plus de défauts. […] [NdA] Ainsi, dans l’article de la Revue des deux mondes du 15 mai 1852, on est tout surpris de relire des passages entiers qui étaient dans l’article du Journal des savants du mois de mars précédent. […] [NdA] Journal des savants de 1851, p. 714.

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