Quel filet jeter sur ce dieu fugace qui tantôt se joue à la claire surface des réalités, et tantôt plonge dans l’abîme obscur des symboles ? […] Les éléphants, inconnus à la Grèce, ne les effrayent pas ; elles sautent d’un bond sur leur croupe, les charment par l’odeur de vin qu’elles exhalent, et jouent avec leur trompe comme avec leur serpent familier. […] On sait quel rôle joua dans le polythéisme cette secte théurgique et mystagogique qu’on voit poindre vers le milieu du sixième siècle, obscure d’abord et latente, masquée du nom d’Orphée dont elle divulgue des hymnes et des poèmes apocryphes.
C’est que, tel coup joué, et même tous les coups joués par Philippe II dans la politique de son temps, ont été mal joués ; — car il a perdu la partie, car le Catholicisme, la Papauté, le monde chrétien organisé pendant tant de siècles, sont maintenant perdus, et ce n’est plus avec ces sublimes enjeux qu’on recommencerait la partie !