En lisant une épigramme de Platon sur Pan qui joue de la flûte, il en remarque le dernier vers où il est question des Nymphes hydriades ; je ne connaissais pas encore ces nymphes, se dit-il ; et on sent qu’il se propose de ne pas s’en tenir là avec elles. […] Il jouera sur deux flûtes : Deux flûtes sur sa bouche, aux antres, aux Naïades, Aux Faunes, aux Sylvains, aux belles Oréades, Répètent des amours. . . . . . . . . . . . . […] Depuis l’aimable enfant au bord des mers, qui joue de la double flûte aux dauphins accourus, nous avons touché tous les tons.
et que signifie le rôle que je joue ici-bas ? […] Il commençait donc à parler ; il parlait du Beau, ou du Bien moral, ou de l’immortalité de l’âme ; ces jours-là, son teint plus affaibli, sa joue légèrement creusée, le bleu plus profond de son regard, ajoutaient dans les esprits aux réminiscences idéales du Phédon. […] Il y a l’aristocratie du penseur et du montagnard, froideur et hauteur, le premier mouvement susceptible et chatouilleux, la lèvre qui s’amincit et se pince, une rougeur rapide à une joue qui soudain pâlit.