Dans la mort de Pompée, Acoré dit d’un ton à n’en pas laisser douter le spectateur, qu’il a reconnu dans Cesar toute la joie que lui donnoit la mort de son rival ; et que les regrets et la colere qu’il en a témoignés, n’étoient que des voiles, pour couvrir ses vrais sentimens.
Ensuite on considère par métaphore les diférentes situations de l’esprit et du corps, les diférens états de la fortune, en un mot les diférentes maniéres d’être, come autant de lieux où l’home peut se trouver ; et alors on dit par extension, être dans la joie, dans la crainte, dans le dessein, dans la bone ou dans la mauvaise fortune, dans une parfaite santé, dans le desordre, dans l’épée, dans la robe, dans le doute, etc.