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1075. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »

Et encore : Voyez-vous, nos enfants nous sont bien nécessaires, Seigneur, quand on a vu dans sa vie, un matin, ………………………………………………… Apparaître un enfant, tête chère et sacrée,         Petit être joyeux, Si beau qu’on a cru voir s’ouvrir à son entrée         Une porte des cieux ; Que c’est la seule joie ici-bas qui persiste         De tout ce qu’on rêva, Considérez que c’est une chose bien triste         De le voir qui s’en va ! […] Et, quand ils seront près des degrés de lumière,         Par nous seuls aperçus, Tous deux seront si beaux, que Dieu, dont l’œil flamboie, Ne pourra distinguer, père ébloui de joie,         BÉLIAL DE JÉSUS !

1076. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « Mémoires et journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guettée. — I » pp. 248-262

L’étude des belles lettres, qui l’occupait d’abord et où il excellait, se subordonna d’elle-même dans sa pensée dès qu’il eut jeté les yeux sur la Bible, ce qui lui arriva dans son année de seconde ou de rhétorique : ce moment où il rencontra et lut pour la première fois une Bible latine, et l’impression de joie et de lumière qu’il en ressentit, lui restèrent toujours présents, et il en parlait encore dans ses derniers jours ; il en fut comme révélé à lui-même ; il devint l’enfant et bientôt l’homme de l’Écriture et de la parole sainte.

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