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480. (1887) La Terre. À Émile Zola (manifeste du Figaro)

Il avait semblé aux jeunes que le Maître, après avoir donné le branle, lâchait pied, à l’exemple de ces généraux de révolution dont le ventre a des exigences que le cerveau encourage. […] Ce que je sais, c’est que je n’ai jamais songé à y mettre les saletés qu’y découvrent les gens moraux ; c’est que j’en ai décrit chaque scène, même les plus fiévreuses, avec la seule curiosité du savant. » On ne demandait pas mieux que de croire, et même quelques jeunes avaient, par le besoin d’exaspérer le bourgeois, exagéré la curiosité du savant. […] Jeune, il fut très pauvre, très timide, et la femme, qu’il n’a point connue à l’âge où l’on doit la connaître, le hante d’une vision évidemment fausse.

481. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 211-212

Quoique la plupart des Pieces que ce jeune Poëte a publiées sous le titre trop peu modeste de Bibliotheque des Amans, ne roulent que sur des sujets d’amour ou de galanterie, elles ne laissent pas de se faire lire avec une sorte d’intérêt, par l’adresse qu’il a eue d’en varier les peintures & les cadres, & de répandre beaucoup de naturel, de grace & de délicatesse dans ses expressions. […] Pour donner au Lecteur une idée du talent de ce jeune Poëte, nous croyons devoir transcrire ici une des petites Pieces de son Recueil.

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