M. le Dauphin et moi, nous sommes épouvantés de régner si jeunes. […] ne ménagez pas vos conseils à vos malheureux enfants. » Jamais deux souverains jeunes, honnêtes et bons, ne furent animés d’un plus ardent désir de suffire à leurs immenses devoirs, et il fallait qu’il y eût dans la force inhérente des choses et dans les difficultés accumulées dont ils héritaient une bien grande résistance pour qu’avec cette bonne volonté si sincère, un esprit juste, chacun, et des idées qui n’étaient pas tant en désaccord avec celles de l’époque, ils n’y aient pas réussi. […] … » Elle souffrait de ne pas l’être, elle en était humiliée tout bas ; elle voyait sa jeune belle-sœur, la comtesse d’Artois, mère déjà de deux enfants, et elle n’avait pour elle-même aucun commencement d’espérance.
C’est du vin jeune dans des tonneaux neufs : le vin travaille, le fût craque. […] L’une, la plus jeune, semble se dérober à l’arrière-plan ; elle a le geste furtif, la démarche hésitante ; elle glisse et se perd à chaque instant dans les ombres froides qui emplissent le fond. […] C’est d’usage que tous les ans, à pareil jour, les jeunes baigneurs donnent un bal et fassent les frais d’une fête champêtre.