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1083. (1897) La vie et les livres. Quatrième série pp. 3-401

Cette opération ne fut qu’un jeu pour la poigne précoce d’Alexandre Dumas le grand-père. […] Ce menu livret atteste l’application avec laquelle il étudiait son jeu, tâchant de connaître le faible de ses adversaires et de mettre toutes les chances de son côté. […] C’est donc tout ce qu’il y a de plus récent, le « dernier cri », et, si j’ose m’exprimer ainsi, le « nouveau jeu ». […] Ces jeux, d’abord innocents, deviendront une calamité publique, si quelques hommes tempérants n’ont pas le courage de s’en abstenir. […] Je comprends d’ailleurs que de bons esprits s’amusent solennellement à ce petit jeu des « filiations » et à cette poursuite des « précurseurs ».

1084. (1905) Pour qu’on lise Platon pp. 1-398

À travers tout Platon il y a lieu de prendre garde à l’ironie, au paradoxe gai, aux jeux d’une imagination qui s’amuse. […] Il y trouve sans doute le triple contentement 1º de l’exercice physique ; 2º de l’incertitude et du jeu ; 3º du succès obtenu ; mais ce sont des plaisirs peu philosophiques et à coup sûr peu scientifiques. […] Et à tel jeu et au cours de ces alternances, c’est la vérité qui se perdrait et qui ne se retrouverait plus. […] Et, comme les enfants ne peuvent souffrir rien de sérieux, il a fallu déguiser ses enchantements sous le nom de jeux et de chants et les leur faire accepter ainsi. […] Nous n’aimons pas qu’on nous trompe, même dans de très bonnes intentions, et nous voulons qu’on joue franc jeu avec nous.

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