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729. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre I. Roman de Renart et Fabliaux »

Ainsi Bruyant le taureau et Brichemer le cerf jouissent de toute la confiance de Noble le lion, qui jamais ne jettera sur eux sa royale griffe. […] Ici, au contraire, on maudit le traître du bout des lèvres, comme de faibles parents cachent mal sous des mots sévères le ravissement où les jette la précoce malignité d’un garnement d’enfant. […] L’un d’eux nous conte, avec une décision crue de style, la « ribole » de trois commères parisiennes qui, après une longue séance au cabaret, sont ramassées dans le ruisseau, ivres, noires de boue : on les croit mortes, et on les jette au charnier des Innocents où elles se réveillent le lendemain, la face couverte de terre, des vers dans les cheveux80.

730. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Octave Feuillet »

Après avoir traversé la période de la haine amoureuse et celle de la coquetterie incohérente (voir plus haut), elle s’offre à lui, hardiment, et, repoussée, se jette à cheval dans la mer du haut de la falaise. […] Une nuit, il se trouvait dans la chambre de la bien aimée, moins résigné que de coutume aux scrupules qu’on lui opposait ; mais la pauvre femme se jette à ses genoux, le suppliant d’être honnête homme : il cède à ses pleurs et s’en va comme il était venu. « Adieu, imbécile !  […] Malgré tout, j’ai ressenti, en lisant la Morte, quelque chose du ravissement où me jetaient les premières œuvres de M. 

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