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444. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française — II. La Convention après le 1er prairal. — Le commencement du Directoire. »

Bien différent du commun des historiens, il expose avec autant d’intelligence que de clarté toutes les opérations de finances et de guerre. […] Nul historien de nos jours n’a, ce nous semble, un sentiment aussi vif, une intelligence aussi naïve de son art.

445. (1874) Premiers lundis. Tome I « M. A. Thiers : Histoire de la Révolution française. IXe et Xe volumes »

Aussi le gouvernement directorial a-t-il été communément jugé avec beaucoup de sévérité, de mépris, mais en même temps, il faut le dire, avec bien peu d’étude et d’intelligence. […] Cet homme, naguère si grand et si utile, d’un caractère fort, d’un génie profond et spécial, mais à idées fixes, irritable d’orgueil aussi bien qu’étroit d’intelligence, s’était laissé circonvenir et duper par la faction astucieuse qui rôdait autour de Moreau, achetait Pichegru et conspirait contre la république.

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