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1298. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1878 » pp. 4-51

», Non, très illustre micrographe, un chant de l’Iliade ne parlera pas à l’intelligence de l’enfant, comme lui parle une histoire bêtement merveilleuse de vieille femme, de nourrice. […] Dimanche 27 janvier Daudet s’écrie : « Je suis un être tout subjectif… je suis traversé par des choses… je ne puis rien inventer… Déjà toute ma famille y a passé… Je ne peux plus aller dans le Midi… » Lundi 28 janvier La femme, l’amour : c’est toujours la conversation d’une réunion d’intelligences, en train de boire et de manger.

1299. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Gustave Flaubert »

C’est un esprit de sécheresse supérieure parmi les Secs, une intelligence toute en surface, n’ayant ni sentiment, ni passion, ni enthousiasme, ni idéal, ni aperçu, ni réflexion, ni profondeur, et d’un talent presque physique, comme celui, par exemple, du gaufreur ou du dessinateur à l’emporte-pièce, ou encore comme celui de l’enlumineur de cartes de géographie. […] voilà ce qu’on ne comprend plus que comme une dégradation de l’intelligence d’un artiste, que comme une chose nouvelle et… effrayante, au moins pour ceux-là qui aimaient autrefois son talent.

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