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1143. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre » pp. 393-472

Si ce n’était pas la fatalité, que vous répudiez avec raison comme un blasphème, c’était donc un dessein supérieur à l’intelligence humaine ; une force supérieure à l’intelligence humaine, qu’est-ce autre chose que Dieu ? […] Il faut croire en soi quand on est une intelligence supérieure, mais il ne faut pas y croire jusqu’à la folie, sous peine de tenter des choses folles.

1144. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Tous ces hommes étaient bien au-dessus de la moyenne pour le savoir et pour l’intelligence ; quelques-uns étaient de premier ordre. […] En un mot tout en étant un homme d’action, c’est un homme chez qui l’intelligence et le sentiment dominent, et qui est organisé de façon à pouvoir ressentir les souffrances les plus exquises. « a vostre mort estes venu et à la certaineté de vostre nom : car Tristan estes appelé, et en tristesse userez vostre vie », dit le vieux roman français. […] Si donc les tristes nécessités de mon intelligence me forcent à examiner dialectiquement, un à un, les éléments que ma raison perçoit comme divers, quoique mon sentiment me les indique comme sûrement un et indivisible : toujours est-il que je ne pourrai prendre comme mesure de la perfection de chaque élément, que le degré dans lequel il est adapté à concourir au but total de l’œuvre.

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