Aucun mot ne serait excessif pour louer la beauté souple et grande de deux de ses figures féminines : Moniqua, exquisement mélancolique, douce et bienfaisante ; Lazarine écrasée par les brutalités de son mari, intimidée, muette, mais d’une si profonde et si précieuse vie intérieure. […] Elle nous ouvre parfois un intérieur qu’ennoblissent des « meubles sculptés en chêne luisant, donnant aux choses un air d’église ».
Nous n’avons vu d’eux, qu’une hasardeuse et dangereuse innovation prosodique, quand, détruisant ainsi les valeurs mathématiques du vers dont la mesure est tenue pour naturelle, disons-nous, et par le génie des temps et l’organe de l’ouïe, — ils pensèrent à le délivrer de la monotonie qui provient de ses entraves intérieures, en s’ingéniant à l’allonger ou le diminuer au gré personnel du poète et selon d’autres mesures seulement empiriques, qui souvent s’apparentèrent aux prosaïques cadences. […] Encore, dans l’intérieur du vers les sons des rimes environnantes seront rappelés, leurs mêmes sons ou atténués en Assonnances, en rapports d’idées.