Je vous ai dit de venir ici ; si vous ne venez pas, jamais au milieu de Paris nous n’aurons l’un pour l’autre la confiance qu’inspirent la solitude et les Alpes. […] « Si je vous entretenais de ce que j’éprouve, écrivait Constant à Fauriel51, et du dégoût profond que m’inspire la vie, je vous ennuirais beaucoup, vous qui êtes au sein du calme et du bonheur. […] Il est un seul aspect par lequel Cabanis nous importe et nous revient ici, c’est le côté sur lequel nous retrouvons Fauriel agissant, et agissant jusqu’à point de modifier son ami ; car le même esprit qui exercé de près tant d’action sur les débuts de beaucoup d’hommes distingués de l’âge nouveau a eu l’honneur non moindre d’influer sur l’un des personnages les plus caractéristiques du vieux siècle : il a comme inspiré le dernier mot de Cabanis finissant. […] Fauriel, et, si les Grecs doivent au nom qu’ils portent et à leurs récentes victoires l’intérêt et l’admiration de l’Europe, c’est à notre auteur qu’ils devront d’être un peu connus pour ce qu’ils sont et aimés pour eux-mêmes. » On voit que la jeune Grèce a bien encore quelque chose à faire pour justifier tant de gages. — L’ouvrage de Fauriel portait en lui toutes les raisons de survivre aux circonstances qui l’inspirèrent ; il restera comme le monument collectif le plus fidèle et le plus classique de ces âges poétiques sans nom, auxquels manquent, à proprement parler, les monuments. […] Ils ont été légués par l’auteur à Mlle Clarke, à l’amie la plus dévouée et la plus attentive à s’acquitter de tous les soins que peut inspirer la piété du souvenir.
Un impétueux esprit allait rapporter à Remy de Gourmont ce dont il se sentait démuni, et lui inspirer un chef-d’œuvre de casuistique amoureuse : les lettres à l’Amazone 5. […] Alors, il ne cessa plus de mêler aux souvenirs personnels d’inquiétude et de désolation qu’un pion corse lui inspirait, ce visage si triste de son pauvre petit compagnon. […] Je doute qu’il puisse voir le jour, mais rien ne semble s’opposer à la publication d’un manuscrit sur l’Enfance des frères Baillard, qui surchargeait la Colline inspirée et en avait été retiré, paraît-il, sur les instances des frères Tharaud, entraîneurs de Barrès. […] Il étudie les rapports de l’art avec la vie de l’artiste dans des nouvelles, inspirées de l’art de Mérimée, qu’il publiera bientôt. […] Il publiait alors dans la Gazette de Lausanne des « Au jour le jour », réflexions inspirées des événements, des saisons et des réactions instinctives du peuple sur lequel il se penchait.